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#9 Améliorer l’état de santé, fluidifier les parcours de vie
Les soins de santé et l’aide aux personnes constituent, avec l’enseignement et la justice, un pilier de l’organisation de notre société, de la cohésion sociale et de l’état de droit. Ils apportent à la fois un filet de sécurité en cas d’événements indésirables et un soutien aux personnes les plus fragiles dans notre société. Une société qui passe à côté de la formation continue, de la promotion de la santé, de l’aide aux familles, à l’enfance, à la jeunesse, des soins de santé, ou encore de l’accompagnement de nos aînés, fait face à des tensions sociales importantes qui nuisent à un développement socio-économique harmonieux.
C’est pourquoi, outre le renforcement des secteurs de l’aide et des soins, il est nécessaire de favoriser la transversalité entre eux.
L’approche de « la santé (au sens large) dans toutes les politiques » devrait être systématisée. Parallèlement, il conviendrait de fluidifier l’accès aux aides et aux structures de soutien tout au long de la vie, en favorisant l’intégration de l’aide et des soins.
Trois domaines sont prioritaires, en particulier si on veut renforcer l’approche liée au développement durable.
Premièrement, les aides à l’enfance et à la jeunesse devraient être considérablement renforcées. En aidant les parents et les familles dans la prise en charge des enfants et des jeunes, on lutte contre les inégalités sociales, on renforce l’égalité des chances, l’éducation, et les habitudes de vie saines (hygiène, activité physique, alimentation, apprentissage, etc.).
Ce renforcement devrait être prioritaire pour tous les opérateurs impliqués : enseignement, milieu d’accueil de l’enfance, accueil temps libre, services d’accueil spécialisés de la petite enfance (SASPE), mais également la première ligne, les services pédiatriques des hôpitaux, les programmes de soins pour enfants.
Le deuxième point primordial devrait être de favoriser la prise en charge globale de la personne, en ce compris, la prévention et la promotion de la santé ainsi que le renforcement de la première ligne d’aide et de soins dans son ensemble. Les accès rapides aux médecins généralistes et aux soins ainsi qu’à l’aide à domicile devraient être garantis.
Enfin, il faut favoriser la prévention, les habitudes de vie saine, pour éviter diverses affections.
UNESSA DEMANDE AUX FUTURS GOUVERNANTS : |
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de renforcer la prévention de la santé de la population par des mesures structurantes (politique d’alimentation saine, d’activité physique, etc.), et de renforcer la qualité de vie, telle qu’envisagée dans l’approche de la santé positive ;
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de renforcer l’accueil de l’enfance et de l’aide à la jeunesse (augmentation de l’offre et qualité des accompagnements), pour favoriser l’égalité des chances entre citoyens et diminuer la pauvreté ;
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d’améliorer l’intégration des soins, la transversalité et fluidifier les parcours de vie ;
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d’établir des guides de bonnes pratiques à l’échelle nationale, dans une approche transversale ;
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de mieux développer et soutenir les soins à domicile ;
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de renforcer et développer le rôle des acteurs de la première ligne en lien avec la promotion de la santé et la prévention (conseils) : pratiques de groupe de professionnels, conseils et accompagnement par les pharmaciens « de ville », centres de plannings familiaux (renforcement en personnel).
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