Aide à la Jeunesse

Enjeux majeurs en 2023

Défis et avancées : entre discussions cruciales et préparatifs pour affronter les défis de demain, le secteur de l'Aide à la Jeunesse (AAJ) se dévoile dans toute sa dynamique.  

En 2023, un sujet a prédominé : les modifications de l'arrêté cadre et de ses annexes, en particulier l'annexe 2 portant sur les conditions de qualification. UNESSA, en étroite collaboration avec l'Inter-Fédérations AAJ, a participé à ces discussions cruciales, notre principal plaidoyer concernant l'annexe 2 étant l'assouplissement des conditions de qualification afin d’atténuer les difficultés de recrutement actuelles. Ces ajustements, résultat de nos efforts, ont été concrétisés au tout début de l'année 2024. 

SAS (service d'accrochage scolaire) 
L’année dernière, les échanges se sont multipliés avec les cabinets ministériels en charge de l’AAJ et de l’Enseignement, marquant ainsi une période dense en discussions pour notre secteur. Un nouveau souffle a été insufflé à ces services grâce à l'octroi de plusieurs mesures financières favorables, même si leur cadre et leur financement demeurent encore à définir, contrairement à ceux des services AAJ. 

Accords du non-marchand 
En 2023, la mise en œuvre des Accords du non-marchand 2022-2025 s'est poursuivie. Ces moyens ont permis une revalorisation salariale significative, permettant au secteur d’atteindre un peu plus la cible historique de la CP330 (anciennement 305) à 101%. De plus, une mesure visant à accorder un sursalaire de 20% pour une partie des prestations du samedi a été mise en place. 

Cette même année, le secteur a évité un changement majeur dans son mode de subventionnement, qui aurait pu passer à un système forfaitaire. Fin janvier 2023, lors de la dernière réunion avec le cabinet de l'Aide à la Jeunesse et des consultants, aucune modification n'a été apportée : une victoire pour notre secteur, puisque nous nous étions fermement opposés à ce projet. 

2024 : les enjeux du secteur AAJ 
En 2024, le secteur AAJ se prépare à affronter un enjeu majeur : la régionalisation. Bien que le secteur ne soit pas demandeur de modification, nous devons être proactifs et nous préparer aux prises de position que nous serions amenés à adopter. Pour répondre à cette demande, l'Inter-Fédérations AAJ a mis en place un groupe de travail dédié. En parallèle, UNESSA examine également cette question en interne : il est crucial de garder à l'esprit des balises et de se positionner comme interlocuteur dès le début des discussions. Parmi ces balises, la préservation de la culture de concertation, essentielle dans le secteur, le maintien d’un cadre déontologique clair et cohérent, de même qu’une logique de subsidiation transparente pour les services, sont primordiaux. L’enjeu sera également de visibiliser le secteur au sein des futures instances et politiques. 

D’autres enjeux résideront également dans la pérennisation du 0,25 équivalent temps plein (ETP) éducatif pour les services résidentiels généraux (SRG), la consolidation des places obtenues en services d'accompagnement (SA) et l'élaboration d'une réflexion approfondie à moyen et long termes sur les prises en charge (PEC) à Bruxelles. 

Durant cette année, notre secteur espère également que les demandes formulées dans les mémorandums d’UNESSA et de l’Inter-fédérations AAJ, en vue de la prochaine législature, seront prises en compte. Parmi celles-ci figurent notre insistance sur le renforcement des normes pour les services résidentiels, le passage de toutes les AMO à la catégorie 3, et l'établissement d'un cadre défini pour les SAS, similaire à celui des autres services de l'Aide à la Jeunesse.  



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