PSPA/PAVS : accompagnement en fin de vie

Le PSPA ou Projet de soins personnalisé anticipé, c’est une garantie de respect de souhaits et de choix en fin de vie si la personne concernée n’est plus capable de les formuler elle-même. UNESSA s’est associée à ce projet et en propose une extension. 
 
Avec l’aide de la Fondation Roi Baudouin, Pallium, la plateforme de concertation des soins palliatifs du Brabant wallon, a élaboré en 2013 un outil pour aider les soignants et les proches à accompagner les personnes qui souhaitent réfléchir à la rédaction d’un Projet de soins personnalisé anticipé, (PSPA).  
 
« Le PSPA est un processus par lequel une personne, en concertation avec ses proches et ses soignants, formule à l’avance des objectifs et des choix relatifs à la manière dont elle souhaite que l’on prenne soin d’elle si elle n’était plus en mesure de les assumer elle-même. Ce processus peut aboutir à des directives anticipées. » (Définition de la Fondation Roi Baudouin et de Pallium) 
 
Association d’UNESSA 
Depuis 2014, UNESSA propose des séances de sensibilisation au PSPA à l’ensemble de ses affiliés. L’objectif est de faire découvrir cet outil, de le promouvoir dans nos institutions et de l’implémenter sur le terrain.  
 
Aujourd’hui, vu le contexte de la crise sanitaire, cette réflexion s’avère d’autant plus nécessaire. C’est pourquoi, au printemps 2020, UNESSA a entamé, toujours avec le soutien de la Fondation Roi Baudouin, une campagne de communication et de sensibilisation.  
 
PSPA, outil en deux parties 
Le PSPA comporte deux parties essentielles : le carnet de vie et les déclarations de volonté. Ces dernières concernent les directives anticipées relatives au traitement, à l’euthanasie, au don d’organe, etc. 
 
À côté de ce volet « légal », un volet plus « personnel » (carnet de vie) invite à se pencher sur le récit de vie de la personne : on y aborde son histoire, l’entourage qui a compté et qui compte pour elle, ses valeurs, ses croyances, ses désirs pour l’après-décès, etc., autant de questions qui donnent une vision plus holistique de la personne. 
 
Le PSPA est une philosophie qui doit également se traduire par un dialogue entre différents acteurs : le bénéficiaire qui complète son document, ses proches/sa famille qui sont invités à être informés de sa démarche et ses soignants/son médecin susceptibles de l’aider dans les choix qu’il est amené à poser (explication des termes médicaux et des implications des décisions, etc.).  
 
Alliant l’aspect légal et personnel, le PSPA est un formidable outil pour les soignants et les médecins lorsqu’il s’agit de prendre des décisions parfois difficiles en fin de vie. Cet outil leur permet un double niveau de ré-assurance d’une part, grâce à la dimension formelle du document et d’autre part, grâce à son volet « carnet de vie » qui participe au respect des volontés et du bien-être de la personne. Ce faisant, le PSPA permet d’améliorer la relation soignant-soigné, d’éviter autant que possible les situations critiques en fin de vie et de s’exprimer sur ces questions difficiles. 
 
Le PAVS d’UNESSA 
Le PSPA est un document volumineux (jusque 15 pages) dont il n’est pas toujours aisé de dégager les éléments essentiels, notamment, dans des situations d’urgence. C’est pourquoi UNESSA a réfléchi à l’élaboration d’un résumé du PSPA intitulé le PAVS ou Projet anticipé de vie et de soins. Le PAVS synthétise l’essence du PSPA en une page recto-verso. Il est destiné à accompagner le bénéficiaire dans ses déplacements. D’un coup d’œil rapide, le soignant qui ne connaît pas le bénéficiaire, peut prendre connaissance de ce qu’il aurait souhaité comme prise en charge sur le plan médical et plus largement sur le plan « humain ».  
 

 
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