© Vesna Harni Pixabay

Vaccination contre la COVID 19 ? Un libre choix !

On entend    
« La vaccination contre la Covid-19 devrait être obligatoire pour tout le personnel des maisons de repos (MR(S)) »
 
Vraiment ?
Avant tout, il s’agit d’une question éminemment éthique. Et en soi, ce ne serait pas une condition suffisante pour lutter contre la Covid-19 dans nos MR(S)

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UNESSA décrypte
Nous vivons entourés d’innombrables virus. Du rhume au SIDA, en passant par la rougeole, ils sont partout. Et la Covid-19 les a rejoints il y a peu. Des traitements antiviraux existent, mais pas pour toutes les affections. La meilleure technique de lutte reste la prévention. Elle passe par la vaccination qui a déjà permis d’éradiquer la variole et est en passe de faire disparaître la poliomyélite (l’Europe en est officiellement débarrassée). Le vaccin contre la « polio » est d’ailleurs le seul vaccin légalement obligatoire pour les nouveau-nés en Belgique. 
 
En âme et conscience
Contrairement à la France – où l’éventail de vaccins légalement obligatoires est bien plus large que chez nous – le législateur belge a donc donné sa préférence à la liberté individuelle, en âme et conscience, en matière de vaccination. Un principe qui prévaut aussi pour la Covid-19.
 
Expérience vs. précaution
D’autant que deux positions coexistent autour du vaccin anti-Covid dans notre société. D’une part, l’expérience nous montre qu’une large vaccination enraye, voire éradique sur le long terme, la propagation d’une maladie virale. Mais d’aucuns estiment, d’autre part, que nous n’avons aucune vue sur un éventuel risque à moyen/long terme sur la santé que pourraient engendrer les vaccins anti-Covid (utilisant parfois de tous nouveaux modes de fonctionnement). Le principe de précaution ne devrait-il, dès lors, pas  également jouer ?  
 
Pour UNESSA, la solution à la crise Covid-19 passe par la vaccination. Nul ne peut prédire l’avenir, certes. Mais les assurances données par le monde scientifique, les tests réalisés par les laboratoires de recherche et la validation des vaccins par les autorités sanitaires sont autant de gages incitant à se montrer confiant. 
 
Deux « approches » respectables
Toutefois, d’un point de vue éthique, il s’agit de deux « approches », méritant chacune d’être respectée. Elles plaident en tout cas pour laisser à chacun le choix de choisir ou non la vaccination anti-Covid. Pour UNESSA, ce principe s’applique donc de facto au personnel des MR(S) comme à celui de toute autre institution de soins et de prise en charge de personnes. 
 
D’autant que dans ce type de structure, quel serait le sens d’obliger à vacciner le personnel contre la Covid-19, sans rendre la vaccination obligatoire pour les résidents/patients/bénéficiaires ? Ces derniers sont souvent nettement plus nombreux que leur encadrement. Et ce n’est actuellement pas à l’ordre du jour du législateur.
 
Vaccination recommandée
Au niveau de l’ensemble de notre société, UNESSA soutient la politique de vaccination mais, on l’aura compris, sur base volontaire. En tant que fédération, nous préférons, à ce stade, user de pédagogie pour convaincre du bienfondé de la vaccination plutôt que de recourir à une obligation pure et simple renforçant les mécanismes d’opposition et clivant un peu plus l’opinion publique sur la question. 
 
Cela fait maintenant plus d’un an que la Covid-19 a envahi notre quotidien. Au sein d’UNESSA, nous sommes convaincus que la vaccination, combinée aux mesures de prévention actuelles, est la solution la plus rapide et la plus efficace pour empêcher ce virus de nous empoisonner l’existence encore trop longtemps. 
 
UNESSA demande
Le renforcement des campagnes de sensibilisation à la vaccination par les autorités compétentes, à destination des professionnels des soins, de l’accueil, de la prise en charge, etc… ainsi qu’à destination du grand public. Dans ce cadre, une communication claire et univoque, de même qu'un respect des timings annoncés, sont essentiels de la part des autorités, afin de garder une compliance et une adhésion forte.
  • La mise à disposition de tous d’informations qui permettront d’évaluer pour chacun le rapport « risques/bénéfices » en fonction de son profil (grossesse, maladie chronique, allergies…)
  • Que le choix de chacun soit respecté sur son lieu de travail comme dans la vie de tous les jours. 
 
 

 
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