"On ne sait pas exactement vers où va cette réforme. Ce que nous regrettons dans la mise en place des réseaux, c'est qu'on ne connaît pas les conditions - de façon suffisante - en termes de programmation : combien de services d'urgences Madame De Block souhaite-t-elle demain pour la Belgique ? combien de maternités sont indispensables pour bien fonctionner en Belgique ?
Ces chiffres de "programmation" - comme on dit vulgairement dans le métier - ces chiffres nous ne les connaissons pas !
Sans savoir cela, c'est difficile de demander aux gestionnaires de se mettre autour de la table avec leurs collègues des autres hôpitaux pour négocier un réseau.
Mais maintenant, il faut lever toute un série d'autres questions que soulève cette même note.
On souhaite, par exemple, que, si on entre dans la réforme des réseaux, il est important que les gestionnaires sachent que leur budget va rester relativement stable dans ces prochaines années.
Aujourd'hui, on subit 250 millions d'économies dans le secteur des hôpitaux et en même temps, on nous demande de mener de front des accords de réseau pour travailler demain ensemble, entre hôpitaux."
Benoît Hallet