Table des matières
Editorial
J.-M. Longneaux
Au fond
Le soin au patient chronique : un avenir en (co)-construction, par M. Wauters, M. Amand, J.-M. Debry
Le patient, partenaire de soin suivi métabolique, par D. Roland, J.-M. Debry
Le patient partenaire en devenir, par B. Denis
L'enfant partenaire de soins, l'enfant acteur de soins. La Clinique En-Jeu, par B. Minguet, M. Fafchamps
Maison de repos : le modèle Tubbe ou comment le résident reste un vrai partenaire, par B. Gombault, J. Knaeps, C. Meuris, A. Thiry
L'invisible comme partenaire, par F. Meurant
La famille partenaire : les premiers pas au CHR Mons-Hainaut, par M. Wauters, S. Ben Ali, A. Mattens, P. Lemaire
Médias sociaux ou quand un tiers invisible s'invite dans la relation soignant/soigné, par M.-M. Leurquin, Ch. Denis
Editorial
Nous le soulignions dans le numéro précédent, la notion de « patient partenaire » est utilisée dans des situations fort différentes : patient chronique rendu « autonome » pour certains soins, patients expert qui accompagne d’autres patients, patient qui enseigne aux futures soignants, patient considéré comme un égal dans la relation de soins, patient idéal formaté par le monde médical, etc. Le commun dénominateur à cette polysémie semble être le souci, chez tous ceux qui en jouent, de rendre au patient la place qui lui revient, à savoir celle de l’acteur irremplaçable qu’il est pour la prise en charge de sa propre existence. Dès lors, il devient compréhensible qu’on rangera aussi sous le concept de patient partenaire le cas extrême du malade qui ne souhaite pas se prendre en charge, qui ne souhaite pas, en d’autres mots, être un partenaire et qui s’en remet donc entièrement aux décisions des professionnels. Car c’est là encore une façon de se prendre en charge. Le « patient partenaire » est bien un concept fourre-tout devenu manifestement incontournable. Ceux qui étudient ces questions proposent tous une interprétation rigoureuse et cohérente, mais lorsque l’on croise leurs points de vue, on constate qu’ils parlent de réalités parfois bien différentes. On appréciera de deux manières ces divergences : soit comme la confirmation d’un manque de consensus sur le sens à donner à cette expression – preuve de son caractère infondé -, soit comme l’expression de sa richesse sémantique – ce qui en fait un concept fondateur.
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