43-Les soins aux patients déments

Les soins aux patients déments
€ 6,00
3 euros de frais de port pour la Belgique
10 euros pour l'Europe

Table des matières

EDITORIAL
TEMOIGNAGE :
Une lente fin de vie, par G. Lebrun
EN THEORIE :
L'être humain devenu incapable reste-t-il une personne ?, par C. Daoût
Pour renformer le sens de la relation au dément : quelles ressources culturelles ?, par N. Rigaux
Fils perdus et ravaudages des temps, par M. Moulin
Les démences : aspects étiopathogéniques et annonce du diagnostic, par Y. Gillerot
L'annonce du diagnostic : une transformation du regard, par B. Hanson
EN PRATIQUE :
Comment aider les soignants à prendre soin des aidants ?, par C. Bolly
Je baluchonne, tu balluchonnes, elle (ou il ?) baluchonne …, par A. Sartenaer, C. Bolly
La divinité sans parole, découverte d'un médecin, par V. Frapart-Paye
L'implantation de pacemaker chez des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer : un enjeu clinique ou de recherche ?, par C. Crinquette, Y. Guyomar, D. Beaugeard, P. Hautecoeur, V. Roquet, P. Graux, P. Boitte, A. de Bouvet, J-P. Cobbaut
Approche de la douleur chez le patient âgé dément, par M. Cornejo, D. Schoevaerdts, B. Chotteau, Chr. Swine
Démence d'Alzheimer au stade terminal et projet thérapeutique, par Chr. Swine, M. Cornejo, D. Schoevaerdts, B. Chotteau
Situation des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer en Belgique : peut mieux faire !
RECENSIONS :
M. Botbol-Baum (sous la direction de), Bioéthique dans les pays du Sud. Récits de médecins africains, L'Harmatan, Paris, 2005, 284p.

Editorial

Soigner un patient souffrant de démence pose de nombreuses questions. Trois d’entre elles sont abordées dans ce numéro d’Ethica Clinica. La première pourrait paraître sans intérêt tant elle semble abstraite : le patient dément est-il encore une personne ? Spontanément, on y verrait une vaine tentative, de la part des philosophes en chambre, de spéculer, voire de divaguer, sur la nature humaine. Leurs réflexions ne seraient que théoriques, sans aucune incidence pour la pratique des soins. Et pourtant, nous devons bien constater qu’il n’en est rien ; elles sont plus que jamais précieuses et même vitales. Car un comportement éthique ne peut simplement être motivé par les émotions, ou la pitié : on commet tout et son contraire en leur nom. 

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