Editorial
Depuis quelques années, de nombreuses institutions hospitalières se sont lancées dans des démarches d’accréditation, ou, en France, de certification. A priori, la procédure ne leur est pas réservée : des centres de soins, des maisons médicales, des cabinets privés, des maisons de repos peuvent aussi y recourir. De quoi est-il question ? Des organismes d’accréditation fixent des exigences de qualité dans tous les secteurs qui rendent les soins possibles : qu’il s’agisse de la maintenance, de la cuisine, de la DRH, de l’administration, du management, des relations avec les sous-traitants, de l’information du patient, des comités d’éthique, etc. D’une part, ces exigences – dans certains systèmes on compte plus de 3000 critères à satisfaire – se traduisent le plus souvent en termes de procédures : qui fait quoi, comment, quand et où ? Rien ne doit être laissé au hasard. D’autre part, des mesures d’évaluation et d’amélioration doivent être prévues. Concrètement, des experts sont détachés dans l’institution ou le service demandeur, ils font un état des lieux et des recommandations sur la base de leurs critères, les équipes doivent mettre en place les procédures qu’ils auront imaginées pour atteindre les objectifs de qualité définis. Une évaluation finale a lieu, qui donne droit à l’obtention de l’accréditation valable trois ans, c’est-à-dire d’un label certifiant deux points : premièrement qu’un certain niveau de qualité est garanti, et deuxièmement qu’un processus d’amélioration permanent de cette qualité est bien engagé.
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