Table des matières
EDITORIAL : Jean-Michel Longneaux
AU FOND
L'assistance médicale à la procréation et son influence sur la prématurité, R. D. Lambert ; La prématurité extrême : trois réflexions, M. T. Giraux, L. Garneaux, P. Gaudette, B. Hébert et G. Caouette; Aspects ethniques de la prise en charge intensive de la très grande prématurité, M. Dehan; Décision de fin de vie en réanimation néonatale. Vers un nouveau visage de la réanimation (M. Grassin); La notion de qualité de vie comme enjeu de négociation sociale, par delà la décision singulière de traiter un grand prématuré, Br. Leclerc, D. Boucher;
EN PRATIQUE
Pour une prévention de la prématurité respectueuse chez la femme, L. Roegiers; Questions autour de la prise en charge des enfants prématurés, A. François; Pour une reconnaissance d'un syndrome de la prématurité, G. Trébaol;
TEMOIGNAGES
Sauvegarder le lien mère-enfant : une expérience sans précédent dans le contexte d'une naissance prématurée, A. Glorieux; Ethique et parentalité, A. Laurent -Bednarek
Editorial
La médecine qui s’occupe de la grande prématurité relève de l’exploit : c’est du moins ainsi que les médias nous apprennent à apprécier les choses. Quoi de plus extraordinaire, en effet, que de maintenir en vie des enfants de 26, 25 voire même 24 semaines de gestation, pesant parfois moins d’un kilo ? Pourtant, il faut bien le constater avec G. Trabeol, les services de néonatologie chargés de la grande prématurité ne sont pas cette cour des miracles qu’on nous fait miroiter : c’est aussi un lieu où se posent énormément de questions éthiques face à l’échec, face à la souffrance ou à la révolte des parents, face aussi à la mort ou aux handicaps, parfois graves, de ces enfants si fragiles.
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