Table des matières
Editorial,
J.-M. LONGNEAUX
La médecine par les preuves
Pour un examen critique de la preuve en médecine
J. Jouquan, Fl. Parent
Poser LE bon choix thérapeutique, est-ce possible ?
P. Jonckheer, K. Rondia (KCE)
La médecine au regard de la science
M.-Fr. Meurisse
Preuve et psychiatrie, une liaison dangereuse
M. Schouleur
Une équipée médicale
J. Machiels
Place de l’intuition
Quelques mots sur l’intuition dans le raisonnement clinique
Fr. Coppens
L’intuition en médecine générale : validation française du consensus néérlandais « gut feeling »
M. Coppens, P. Barraine, M. Barais, P. Nabbe, J.-Y. Le reste, Chr. Berkhout, E. Stolper
Au risque de l’erreur
Les soignants face à l’erreur médicale
M. Denizli
Hors thème
D’une soumission à la soumission
Ol. Philippart de Foy
Editorial
Notre culture occidentale repose sur une idéologie qui oppose d’une façon de plus en plus tranchée l’objectivité et la subjectivité. La première est synonyme de rigueur, de démonstration, de rationalité, de quantifiable, de prévisibilité, de reproduction à l’identique, d’efficacité, d’utilité, de sécurité et de vérité. La seconde est identifiée à l’arbitraire, à l’indémontrable, à l’irrationalité, au qualitatif, à l’imprévisible, au versatile, à l’inefficacité, l’inutilité, l’insécurité et à la croyance. L’objectivité est louée : elle mérite d’être recherchée. Quant à la subjectivité, il faut apprendre à s’en méfier et si possible, la contraindre (par exemple en la reléguant dans la sphère privée). La médecine n’échappe pas à la règle : elle revendique le prestige d’être une science. Pour ce faire, elle entend limiter, et si possible supprimer tous les biais qui sont attachés à la subjectivité. Comment s’y prendre ? ...
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