UNESSA est partenaire de la campagne 50 nuances de black et défend le volontariat
09/03/2018 - Un communiqué sur les contrats associatifs
NON à la déprofessionnalisation
POUR QUI Les travailleurs à temps plein (ou minimum 4/5 temps), les indépendants à titre principal, les fonctionnaires, les pensionnés, les jeunes en service civil.
QUEL TRAVAIL Des activités pour une Association ou un service public sans but lucratif
(Ex : club sportif, centre culturel…)
Les services occasionnels entre citoyens
Du travail d’économie collaborative sur des plateformes agréées
ASPECT FINANCIER Maximum : 500 € nets /mois (sans cotisations sociales ni impôts)
Au niveau des travailleurs :
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La création de sous-statuts sans aucune protection sociale des travailleurs.
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L’établissement de contrats sans aucune protection en matière de continuité ou de conditions de travail.
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Les prestations auront une ampleur variable sans aucune contrepartie : annulation pure et simple ou heures supplémentaires.
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Ce pourraient être des périodes d’essai déguisées.
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Certaines professions pourraient être exercées illégalement c’est-à-dire sans avoir les compétences ou les titres requis …
Au niveau des services :
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La liste des activités possibles des contrats associatifs reprend quasi tous les secteurs du non marchand : aide aux personnes, santé, accueil de l’enfance, sport, culture…
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Malgré des règles déontologiques et des qualifications dans certains secteurs, n’importe quelle personne pourrait accepter un contrat associatif.
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Ces contrats vont dé-professionnaliser le secteur alors que depuis des années, un combat est mené pour la reconnaissance professionnelle des métiers du non marchand.
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La qualité des services va diminuer.
Au niveau de l’emploi :
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Les petits boulots complémentaires vont remplacer les emplois structurels difficilement créés et enrayer l’évolution de l’emploi dans le non marchand. Le mauvais emploi chasse le bon !
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Les temps partiels ne sauront pas compléter leur temps de travail, les employeurs préférant les contrats associatifs.
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Le statut actuel du volontariat est lui aussi mis largement en danger par cette nouvelle contractualisation
Au niveau de la protection sociale et des services publics et non marchands :
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La création de ces mini-jobs fragilise encore un peu plus la sécurité sociale mais aussi le financement des services publics et non marchands. Tout ce qui n’est pas financé devra être payé par l’utilisateur !
La ministre De Block veut imposer à toute la Belgique un système absurde : rendre légal le fait de remplacer les professionnels par des "bénévoles" payés en 'black' jusque 500 €/mois.
Conséquences : dans les soins aux personnes, le social, la petite enfance (mais aussi les travaux domestiques et techniques), le travail ne sera plus fait par des professionnels formés et encadrés, mais par des gens qui ont besoin de deux boulots pour nouer les deux bouts. Et dans le social etl'humanitaire, les vrais bénévoles seront ringardisés par des "bénévoles" à 500€. »
Tout le monde (patrons, associations, volontaires, syndicats, mutuelles) est contre. C’est pourquoi nous lançons une grande campagne « 50 nuances de black ». Partagez la vidéo, signez la pétition, informez-vous ! Plus d'infos sur www.50nuancesdeblack.be