Le budget des soins de santé

Depuis quelques années, la sécurité sociale et le budget des soins de santé en particulier sont mis sous pression.  Le contexte budgétaire est difficile et est fortement dépendant des objectifs fixés par l’Europe en matière de trajectoire budgétaire. 
 

Les fédérations hospitalières  rappellent qu’en Belgique, comme dans la majorité des pays de l’OCDE, les soins de santé représentent une part considérable du PIB (+/- 10 %). Les évolutions démographiques, la chronicisation des soins, l’évolution dans les techniques de prise en charge,… attendues dans les prochaines années annoncent des besoins toujours grandissants. Une étude récente a montré que le système de santé belge ne coûte pas plus cher que celui d’autres pays voisins.
 

Pour répondre à ce paradoxe de la maîtrise des coûts et de l’augmentation des besoins, le Gouvernement propose un plan de réforme visant à réorganiser le paysage des soins et le financement hospitalier. Les fédérations hospitalières sont bien conscientes de la nécessité de voir évoluer le paysage des soins de santé et soulignent qu’elles ont toutes accueilli positivement le plan d’approche de la Ministre De Block. Dans ce cadre, elles participent également activement aux différents chantiers en cours. En même temps, elles ont unanimement demandé que ce cadre de travail s’accompagne d’un budget pluriannuel qui soit stable et prévisible.
 

C’est pourquoi elles dénoncent la technique de la « râpe à fromage » qui est utilisée ces dernières années par les derniers Gouvernements pour mettre les budgets à l’équilibre.  Les mesures d’économies imposées au secteur des soins de santé ont touché largement le secteur hospitalier. Elles craignent, pour le budget 2017, un scénario identique dans lequel le secteur hospitalier serait fortement impacté. 
 

Plus concrètement, la banque Belfius, dans son dernier rapport MAHA qui présente annuellement la santé financière du secteur hospitalier tire la sonnette d’alarme : pour l’année 2015, le résultat courant des hôpitaux belges est de 106 millions d’euros, soit à peine 0,8% de leur chiffre d’affaires et un hôpital sur trois termine l’année avec des comptes dans le rouge !

Dans ces conditions, les fédérations et les institutions qu’elles représentent estiment que l’on arrive ici à un point de non-retour. Toute économie nouvelle amènera inéluctablement des diminutions d’emplois et assurément une diminution de la qualité des services rendus aux patients.
 

Elles rappellent qu’une réforme du paysage des soins ne pourra se faire que dans un cadre budgétaire prévisible et stable, qui laisse la possibilité et la liberté aux acteurs de s’organiser autrement.

 

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Pour CBI : Patrick Gérard (Président) et Christian Dejaer (Directeur)

Pour FHPB : Jacques de Toeuf (Président) et Dieter Goemaere (Conseiller - Adjoint)

Pour Santhea : Yves Smeets (Directeur général) et Michel Mahaux (Directeur général adjoint)

Pour UNESSA : Stéphan Mercier (Président) et Pierre Smiets (Directeur général)

Pour Zorgnet-Icuro : Etienne Wauters (Président) et Peter Degadt (Administrateur délégué)

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Pour toute question éventuelle, vous pouvez contacter les personnes suivantes :
 
Pour CBI : Monsieur Christian Dejaer – Directeur - 02/644.06.14 - christian.dejaer [at] cbi-bruxelles [dot] be
Pour FHPB : Monsieur Dieter Goemaere – Conseiller - Adjoint – 02/672.13.50 - dieter.goemaere [at] fhpb-vpzb [dot] be
Pour Santhea : Monsieur Yves Smeets - Directeur général - -02/210.42.70 – yves.smeets [at] santhea [dot] be
Pour UNESSA : Monsieur Pierre Smiets - Directeur général – 081/32.76.61 – pierre.smiets [at] unessa [dot] be
Pour Zorgnet-Icuro : Monsieur Peter Degadt - Administrateur délégué – 02/511.80.08 – peter.degadt [at] zorgneticuro [dot] be

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